Open Carca 2024

6e édition d’Open Carca : deux jours de concours pour les futurs entrepreneurs les 28 et 29 juin

Le 6e concours "Open Carca", organisé par Carcassonne Agglo, se déroulera vendredi 28 et samedi 29 juin de 8h à 18h dans les locaux d’Alpha’[R]. Pour chaque candidat, les deux journées viseront à travailler, avec l’aide de coaches et d’experts, autour d’une problématique concrète de leur projet.
 
Ce concours vient favoriser la création d’entreprises et le développement de nouveaux projets. Un dispositif qui s’adresse aux candidats qui murissent encore une idée de projets tout autant qu’à ceux qui recherchent à développer leur entreprise. Ouvert aux salariés en reconversion professionnelle, étudiants, jeunes, seniors, associations ou entreprises en activité, "Open Carca" favorise les rencontres et met en lumière les enjeux cruciaux de la création ou du développement entrepreneurial. Au cours de la première journée, les candidats présenteront et échangeront autour de leur idée. La dernière demi-journée, tous les candidats auront l’occasion de convaincre le Grand Jury, qui élira les deux meilleurs projets de chaque catégorie, et procèdera à la remise des trophées.

 

Un concours, des récompenses

Quatre lauréats seront désignés gagnants par le Grand Jury, 2 par catégorie, dont les prix sont les suivants.

  • Première place : une dotation de 1.500 € et 100 jours offerts à l’espace de co-working d’Alpha’R d’une valeur de 500 € et 6 demi-journées de découverte et activités au Fablab de Carcassonne Agglo d’une valeur de 180 €, 6 mois d’accompagnement au sein de l’incubateur R’Mine.
  • Seconde place : une session privée de coaching d’entreprise offerte avec un expert reconnu sur le territoire, 100 jours offerts à l’espace de co-working d’Alpha’R d’une valeur de 500 €, 6 demi-journées de découverte et activités au Fablab de Carcassonne Agglo d’une valeur de 180 € et 6 mois d’accompagnement au sein de l’incubateur R’Mine. Et une valorisation des projets lauréats par Carcassonne Agglo ! 

Deux prix ÉMERGENCE et DÉVELOPPEMENT
Le concours "Open Carca" distingue deux catégories : 

  • "ÉMERGENCE" si le projet est entre l’idée et l’immatriculation de la société.
  • "DÉVELOPPEMENT" pour les entreprises immatriculées en activité.

10 à 12 projets seront retenus autour des thématiques suivantes : "Numérique, technologies et Intelligence Artificielle", "Développement Durable, nature et climat", "Economie Sociale et Solidaire", "Tourisme, culture, sport et arts", "Education et jeunesse" et "Social, santé et bien-être".

 

Lauréats 2023 : que sont-ils devenus ?

 

Ma Couleur Box

Danielle Amouroux, 56 ans (2e Prix dans la catégorie Développement) coiffeuse coloriste, maître artisan de la rue de 4-Septembre propose à ses clientes une coloration naturelle, à base de garance, genêt, feuilles d’indigotier, de châtaigner ou de noyer… En vente en ligne sur son site, "Ma Couleur Box" Biotycolor contient un sachet de poudre de plantes tinctoriales, pinceau, gants.

Un an après avoir reçu son prix, où en est-elle ?

Danielle Amouroux : "Je possède un salon de coiffure en Bastide à Carcassonne. J’ai créé en septembre un autre établissement et je possède un local à Villegailhenc où mes box sont confectionnées avant l’envoi. C’est "Orientaction" qui m’a parlé d’Open Carca. Je n’avais qu’une idée de départ et le concours m’a permis d’avoir la confirmation d’experts que c’était possible. Après le concours, j’ai été suivi par l’équipe d’Alpha’[R] qui m’a notamment permis de me former sur le numérique. « Ma Couleur Box » s’achète en ligne sous la forme d’un abonnement. Nos produits sont 100% français et je mets mon expérience de la coloration végétale depuis 12 ans au service de mes clients. Nous avons une base de douze couleurs primaires et nous proposons une large gamme de colorations sur notre site macouleurbox.fr. « Open Carca » a été pour moi un vrai levier !"

 

Kumai Go

Jessy Bisognin et Thomas Larrigan, (1er Prix dans la catégorie Emergence) qui se sont connus au collège Jeanne-d’Arc, ont en commun une même passion pour le Japon. Ils travaillent à la création d’une application d’apprentissage du japonais ludique sous forme de jeu vidéo.

Un an après avoir reçu son prix, où en sont-ils ?

Thomas Larrigan : "Depuis Open Carca, et jusqu’au début 2024, nous nous sommes installés dans des bureaux à Alpha’[R]. Nous avions l’idée de base et cela nous a permis de commencer à travailler sereinement sur le prototype de l’application. L’équipe d’Alpha’[R] nous a bien conseillé sur le volet juridique et la projection économique et nous avons bénéficié de formation sur le marketing par exemple. On a aussi profité de l’éco-système avec la présence d’Event horizon, un studio de développement de jeux vidéo. Nous avons aussi créé une SAS Sukai fin 2023, cela nous a ouvert des possibilités pour lever des fonds mais nous comptons sur le lancement d’un financement participatif. Nous sommes partis trois mois au Japon pour présenter notre projet à plusieurs organismes. Nous avons notamment fait la rencontre d’une représentante du hub de l’innovation à Osaka qui nous a ouvert pas mal de portes. La Maison de l’Occitanie nous a aussi aidé. Deux nouveaux associés, Edouard professeur de japonais et Mako, son épouse japonaise nous ont rejoint dans le projet. Nous entrons désormais dans la phase de test du prototype et nous allons travailler avec le réseau BIC, un incubateur à Montpellier qui nous aidera sur le volet de la conception. Notre objectif est de présenter le produit au cours du premier semestre 2025."

 

Fitness squad

A 28 ans, Franck Sulpice, ex-fusilier-marin commando est devenu un vrai spécialiste de la préparation physique militaire mais aussi sportive. Cet agent de développement au sein du ROC XV, le club de rugby à XV de Castelnaudary a obtenu le 2e Prix dans la catégorie Emergence pour son une application et un logiciel. Il propose une appli permettant aux amateurs de bénéficier d’une préparation proche de celle que suivent les professionnels. Chaque joueur est invité à répondre à un questionnaire sur son état de fatigue, son stress, l’état de sommeil… En fonction du profil, des séances d’entraînement collectif et individuel adaptées sont proposées.

Un an après avoir reçu son prix, où en est-il ?

Le directeur d’Alpha’[R], David Thanacoody revient sur le parcours de Franck Sulpice : "Franck a développé son application pour les préparateurs physiques et coaches sportifs. Il a mis gracieusement à disposition l’application à son club de rugby pour obtenir des retours d’utilisateurs et améliorer le dispositif. Aujourd’hui, il a plusieurs clients et poursuit la commercialisation de l’application. Toutefois, cette activité est liée à une forte saisonnalité car les clubs ne mettent en place un nouveau système qu’en période d’intersaison. C’est pourquoi Franck a développé une autre activité basée sur l’entrainement sportif. Ancien commando marine, il a développé un programme d’entrainement pour les candidats aux concours d’entrée aux armées. Pour espérer intégrer une unité militaire, il faut suivre un entrainement physique spécifique : pompes, tractions, natation, course à pied mais aussi course d’orientation et conseils pour bien préparer son dac à dos… Aujourd’hui, il entraine des gendarmes qui préparent le concours d’entrée au GIGN ou encore des militaires qui postulent au difficile et prestigieux concours des forces spéciales françaises". 

 

Borne éthylotest autofinancée

"Souffle qui veut, sauve qui peut." C’est la devise inscrite sur la borne éthylotest électronique que Lucas Laszlo, jeune Villeséquois de 22 ans, souhaite installer dans les cafés, restaurants, discothèques, mais aussi lors de fêtes de villages et autres festivals… 2e Prix dans la catégorie Développement, il propose sa borne gratuitement aux utilisateurs. Le dispositif est financé par des messages publicitaires diffusés sur un écran intégré ou par l’organisateur d’une soirée ou d’un festival.

Un an après avoir reçu son prix, où en est-il ?

Le directeur d’Alpha’[R], David Thanacoody revient sur le parcours de Lucas Laszlo : "Lucas a noué plusieurs partenariats pour développer sa borne éthylotest financée par la publicité. Après avoir passé plusieurs mois à travailler sur le volet technique de son prototype, il a rencontré des difficultés pour faire labelliser sa borne Norme NF et label CE. Il développe actuellement un projet avec un fabricant international qui va lui permettre d’installer des bornes éthylotest gratuites sur l’ensemble du Grand Ouest. Il a notamment noué des contacts avancés avec VINCI Autoroutes pour installer des bornes sur la plupart des aires d’autoroute du Sud de la France. Il envisage désormais de quitter son travail d’employé pour se consacrer entièrement à cette activité."