L’aqueduc s’est refait une beauté
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Personne n’est mieux placé que Jacques Blanco pour narrer l’histoire de l’aqueduc de Carcassonne. L’ancien facteur est un homme de lettres… qui partage ses connaissances du patrimoine local sur sa page Facebook.
Une restauration qui aura duré 3 ans
Ce vestige a été édifié en 1676 pour pallier le manque d’eau. Elle était puisée dans l’Aude, à hauteur du domaine du "Chapitre" au début, du côté de Preixan à partir de 1720. A terme, il mesurait 7,8 km de long, jusqu’aux réservoirs ou citernes enfouis sous la place Davilla. Il n’en reste que quelques tronçons, ci et là. Mis bout à bout : 2 km en tout. En piteux état, comme l’était le tronçon qui nous concerne aujourd’hui, restauré maintenant par les chantiers d’insertion de Carcassonne Agglo".
Jacques Blanco, conseiller scientifique.
Jacques Blanco a été recruté comme "conseiller scientifique" par le vice-président Daniel Iché : "Quand il m’a téléphoné pour m’indiquer son intention de le remettre en état, je n’ai pas hésité une seconde. Je tiens sincèrement à remercier Carcassonne Agglo", précise l’ancien secrétaire de l’association des Amis de la vie de la Cité, membre de la Société d’études scientifiques de l’Aude.
Le tronçon en question, route de Limoux, était effectivement dégradé, "pour ne pas dire en voie de disparition" pour citer Daniel Iché qui effectuait la visite de fin du chantier ce jeudi 6 février 2025, en présence de Jacques Blanco, des responsables, des agents des chantiers d’insertion et de leurs encadrants (Frédéric Palfray, aujourd’hui retraité, et Fabrice Martin son successeur).
Pour redonner à l’ouvrage la valeur qu’il mérite, nous avons procédé en étapes étalées sur 3 ans : nous avons décaissé le surplus de terre qui cachait en grandes parties le vestige., débroussaillé puis remonté le mur pierre par pierre ou presque…
Daniel Iché, délégué au Développement social, aux services à la personne – CIAS
L’élu qui, au nom du président Régis Banquet, remerciait le conseil départemental et l’Etat pour leurs participations.
D’une vieille pierre, deux coups
Les chantiers profitent aux communes mais également aux ouvriers. Il s’agit effectivement de chômeurs de longue durée, bénéficiaires du RSA, de jeunes envoyés par la Mission Locale… qui bénéficient d’un Contrat à Durée Déterminée d’Insertion (CDDI) renouvelables. Il s’agit d’un véritable accompagnement pour un retour à un emploi durable.